Livraison offerte🎁

Poinçon Or Blanc : Comment l’Identifier et Comprendre sa Signification ?

Image de Valérie Lalande
Valérie Lalande

Rédactrice chez Snake Elegance

Table des matières

Dans le monde feutré de la joaillerie, le poinçon sur l’or blanc reste ce témoin silencieux mais éloquent d’une authenticité incontestable. Ces minuscules empreintes, gravées dans la chair métallique de nos parures, racontent une histoire de garantie que peu savent déchiffrer. Le langage codé du poinçon possède ses symboles et ses promesses que nous allons explorer ensemble.

Je vous invite à plonger dans cet univers où la beauté se marie à la rigueur, où l’éclat argenté de l’or blanc ne suffit pas à attester de sa valeur. Ensemble, nous apprendrons à lire ces marques infimes qui font toute la différence entre le véritable et l’illusoire.

AspectDescription
Fonction du poinçonGarantie officielle de titre et d’authenticité
Types principauxGarantie d’État, titre, fabricant
Titres courants750‰ (18 carats), 585‰ (14 carats), 375‰ (9 carats)
CaractéristiquesVariables selon pays, époque et type d’or
ImportanceProtection du consommateur et traçabilité

Fondamentaux du poinçonnage des métaux précieux

Définition et rôle du poinçon dans la joaillerie

Le poinçon, cette discrète signature métallique, est bien plus qu’un simple ornement bureaucratique. Tel un serment gravé dans le métal, il atteste de la pureté et de l’authenticité de votre bijou en or blanc.

Imprimée à l’aide d’une matrice métallique, cette marque remplit trois fonctions essentielles : elle certifie le titre du métal précieux, identifie le fabricant, et protège le consommateur contre les fraudes. Pour l’or blanc, dont l’éclat rappelle la fraîcheur hivernale, le poinçon permet de le distinguer des autres alliages argentés. Un bijou sans poinçon reste suspect, comme un amour sans preuve.

Histoire des poinçons dans l’orfèvrerie française

La France entretient une relation particulière avec l’art du poinçonnage depuis 1275, quand Philippe le Bel instaura les premières garanties officielles. À travers les siècles, ces marques ont évolué au gré des régimes.

Sous l’Ancien Régime, les poinçons témoignaient du paiement des taxes. Puis, la Révolution balaya ce système avant que Napoléon ne réorganise le contrôle des métaux précieux en 1797. Les poinçons pour l’or blanc, métal plus récent, s’intègrent à cette riche tradition. Chaque époque a ainsi laissé son empreinte sur ces minuscules marques, transformant chaque poinçon en fragment d’histoire.

La législation actuelle sur le marquage des métaux précieux

Aujourd’hui, la législation française sur le poinçonnage repose sur un équilibre entre tradition séculaire et adaptations modernes. Comme une règle grammaticale résistant aux évolutions du langage, le principe fondamental demeure : tout objet en or commercialisé en France doit porter un poinçon de garantie.

La loi de 1797 reste le socle historique de cette réglementation, maintes fois amendée mais jamais abolie. Par conséquent, la DGCCRF et les bureaux de garantie veillent attentivement sur ce patrimoine législatif.

Pour l’or blanc, trois titres légaux sont reconnus en France : 750 millièmes (18 carats), 585 millièmes (14 carats) et 375 millièmes (9 carats). La législation actuelle relie ainsi le bijoutier d’aujourd’hui aux orfèvres d’autrefois, préservant une tradition d’excellence.

Caractéristiques de l’or blanc et leur impact sur le poinçonnage

Composition et alliages spécifiques

L’or blanc, contrairement à son nom, n’existe pas naturellement. Il résulte d’une transformation délibérée, tel un caractère façonné par l’éducation. C’est un alliage où l’or pur se mêle à des métaux blancs comme le palladium, le nickel, l’argent ou le zinc.

Selon le titre, la proportion d’or pur varie : 75% pour le 18 carats, 58,5% pour le 14 carats, et 37,5% pour le 9 carats. Cette composition spécifique influence directement le poinçonnage. En effet, la dureté variable des alliages exige des techniques d’estampage précises. Une force trop faible rendrait la marque illisible; trop forte, elle risquerait d’endommager le bijou.

Comparaison avec l’or jaune et autres variétés

L’or blanc et l’or jaune, tels deux tempéraments opposés, partagent une même essence mais s’expriment différemment. Si l’or jaune conserve sa couleur naturelle, l’or blanc transforme radicalement cette identité.

Variété d’orComposition principaleApparencePoinçonnage
Or blancOr + palladium/nickelBlanc argentéIdentique à l’or jaune + rhodiage
Or jauneOr + cuivre + argentJaune doréMarquage plus visible
Or roseOr + cuivreRose cuivréSemblable à l’or jaune
Or grisOr + nickel (principalement)Gris terneSouvent confondu avec l’or blanc

Du point de vue du poinçonnage, l’or blanc présente un défi unique. Ses alliages, souvent plus durs, nécessitent parfois un marquage plus profond. Toutefois, c’est surtout le rhodiage qui complique la lecture des poinçons. Les variations d’alliages influencent donc non seulement l’esthétique mais aussi la visibilité des marques officielles.

Influence du rhodiage sur la visibilité des marques

Le rhodiage, ce procédé qui métamorphose l’or blanc en lui conférant un éclat comparable au platine, joue un rôle ambigu. D’une part, il sublime la beauté du bijou; d’autre part, il peut atténuer la lisibilité du poinçon.

Cette fine pellicule de rhodium, d’une épaisseur de 0,5 à 2 microns, agit comme un voile qui estompe partiellement les détails de la marque d’identification. Les bijoutiers expérimentés anticipent ce phénomène en imprimant un poinçon particulièrement net avant le rhodiage.

Sur les bijoux anciens ayant subi plusieurs traitements successifs, la lecture devient un véritable défi. Le rhodiage représente donc le prix esthétique à payer pour une splendeur immaculée, au risque de dissimuler partiellement l’identité légale du bijou.

Typologie des poinçons pour l’or blanc

Le poinçon de garantie ou d’État

Le poinçon de garantie s’apparente à un sceau royal conférant au bijou une légitimité officielle. En France, cette marque provient des bureaux de garantie de l’État, où le métal précieux reçoit sa reconnaissance légale.

Pour l’or blanc à 18 carats (750‰), ce poinçon représente traditionnellement une tête d’aigle. Pour les titres inférieurs, d’autres symboles apparaissent : le rhinocéros pour le 14 carats (585‰) ou la tête de trèfle pour le 9 carats (375‰).

Depuis 1994, la France reconnaît également les poinçons européens, marqués d’une balance entourée du numéro d’identification du bureau de garantie. Le poinçon d’État constitue donc cette promesse gravée que votre bijou contient bien la proportion d’or pur annoncée.

Les différents titres (750‰, 585‰, 375‰) et leurs marques

Les titres de l’or blanc, comparables aux degrés d’alcool d’un grand vin, déterminent l’essence et la valeur de votre bijou.

Le titre 750‰ (18 carats), avec ses 75% d’or pur, représente le standard d’excellence en France. Symbolisé par la tête d’aigle, il offre un équilibre idéal entre pureté et résistance.

Le titre 585‰ (14 carats), contenant 58,5% d’or pur, reste plus courant dans les pays anglo-saxons. En France, il porte désormais le poinçon du rhinocéros. Moins noble mais plus abordable, il convient parfaitement aux bijoux quotidiens.

Le titre 375‰ (9 carats), avec seulement 37,5% d’or pur, constitue le minimum légal en France. Son poinçon, une tête de trèfle, évoque peut-être la chance nécessaire pour valider cette faible teneur. Chaque titre raconte ainsi une histoire différente de compromis entre pureté, solidité et valeur.

TitreÉquivalent en caratsPourcentage d’or purPoinçon français
750‰18 carats75%Tête d’aigle
585‰14 carats58,5%Rhinocéros
375‰9 carats37,5%Tête de trèfle

Identification du fabricant ou du maître

Le poinçon de fabricant représente cette signature discrète par laquelle l’artisan revendique son œuvre. Obligatoire depuis 1797, cette marque révèle l’origine du bijou comme un accent trahit l’origine d’un interlocuteur.

En France, ce poinçon adopte généralement la forme des initiales du fabricant, enchâssées dans un losange ou une autre forme géométrique distinctive. Il s’agit du “poinçon de maître” traditionnel, désormais appelé “poinçon de responsabilité”.

Pour les grandes maisons de joaillerie, ce poinçon devient un emblème prestigieux, immédiatement reconnaissable. Pour les bijoux anciens, il fournit un indice précieux pour dater et authentifier la pièce. Savoir identifier cette marque revient à connaître la généalogie de son bijou, comme on connaîtrait l’auteur d’un livre apprécié.

Guide pratique d’identification d’un poinçon

Formes et symboles caractéristiques

Les poinçons sur l’or blanc s’apparentent à une calligraphie codée dont la maîtrise révèle la valeur de votre bijou. Leurs formes et symboles racontent une histoire de garantie qu’il faut déchiffrer.

En France, la forme même du poinçon porte une signification. Ainsi, le contour octogonal indique généralement des métaux précieux importés, tandis que les formes ovales ou rondes caractérisent les poinçons nationaux. Pour l’or blanc 18 carats, la tête d’aigle regarde vers la droite, contrairement au poinçon du platine où l’aigle regarde vers la gauche.

Les poinçons anciens méritent une attention particulière. Avant 1919, l’or 18 carats portait une tête de médecin grec. Entre 1919 et 1994, c’était un hibou pour le 18 carats et un charençon pour le 14 carats. Cette connaissance permet de dater un bijou avec précision, telle une expertise historique.

Au-delà des symboles officiels, certains poinçons révèlent la provenance régionale ou des informations complémentaires sur la fabrication, enrichissant le récit gravé dans votre parure.

Localisation sur les différents types de bijoux

L’emplacement d’un poinçon n’est jamais fortuit. Tel un secret bien gardé, il se niche dans les recoins stratégiques selon une logique dictée par la forme et la fonction du bijou.

Sur les bagues, le poinçon se cache généralement à l’intérieur de l’anneau. Pour les colliers et bracelets, il se loge souvent près du fermoir. Les boucles d’oreilles portent habituellement leur marque sur la tige ou le système de fermeture.

Les pièces plus complexes comme les broches peuvent présenter plusieurs poinçons répartis sur différentes parties. Cette multiplicité garantit que chaque élément répond aux standards requis. Localiser un poinçon s’apparente donc à une enquête minutieuse où chaque détail compte, d’autant plus que l’éclat de l’or blanc et son rhodiage peuvent masquer partiellement ces précieuses empreintes.

Techniques et outils d’observation

Observer un poinçon sur l’or blanc exige une méthodologie rigoureuse et des outils adaptés. Cette lecture attentive transforme l’amateur en connaisseur capable de dévoiler les secrets du métal précieux.

La loupe de joaillier, grossissant de 10 à 20 fois, constitue l’instrument fondamental de cette exploration. Pour les marques particulièrement discrètes, un microscope numérique portable offre jusqu’à 200 grossissements et la possibilité de photographier le détail.

L’éclairage joue un rôle crucial. Une lumière directe mais non éblouissante, orientée selon un angle oblique, fait ressortir les reliefs comme le soleil couchant révèle la texture d’un paysage. Les lampes LED à spectre complet conviennent parfaitement à cet exercice.

Pour les poinçons partiellement effacés, certains experts utilisent des techniques de révélation douce, comme l’application d’une fine couche de poudre de graphite. La patience reste néanmoins l’outil le plus précieux dans cette démarche d’identification où l’observation sous différents angles devient un art.

Système de poinçonnage international

Particularités des marques françaises

Le système français de poinçonnage se distingue par sa rigueur et sa complexité, telle une langue aux règles grammaticales précises. Cette singularité témoigne de l’importance accordée depuis des siècles à la garantie des métaux précieux.

La France maintient un système de contrôle préalable obligatoire. Par conséquent, chaque bijou en or blanc doit recevoir son poinçon avant commercialisation, contrairement aux pays anglo-saxons qui privilégient souvent des contrôles a posteriori. Cette approche préventive perpétue une tradition séculaire de protection du consommateur.

Autre spécificité française : la distinction des différents titres par des symboles animaliers. La tête d’aigle pour l’or blanc 18 carats possède cette dignité symbolique absente des simples chiffres utilisés ailleurs. De même, la forme losangée du poinçon de fabricant caractérise typiquement la France.

Les bijoux importés reçoivent un poinçon spécifique de forme octogonale contenant la tête d’aigle. Ce double marquage permet d’identifier instantanément l’origine d’une pièce, comme un accent signale immédiatement la provenance d’un interlocuteur.

Standards étrangers et leurs équivalences

Au-delà des frontières françaises, chaque pays a développé son propre langage poinçonné, créant une véritable mosaïque internationale que le connaisseur doit savoir interpréter.

La Suisse utilise une tête de Saint-Bernard pour son or 18 carats, clin d’œil montagnard remplaçant notre aigle. L’Italie, grande productrice de bijoux, marque simplement ses créations avec “750” suivi du code d’identification du fabricant.

Le Royaume-Uni maintient l’un des systèmes les plus anciens, où la marque varie selon la ville (léopard pour Londres, ancre pour Birmingham). L’or blanc s’y identifie par la lettre “G” suivie du chiffre indiquant le nombre de carats.

PaysSymbole pour or blanc 18KParticularité
FranceTête d’aigleDistinction par symboles animaliers
SuisseTête de Saint-BernardMarque nationale reconnaissable
Italie750 + code fabricantApproche numérique directe
Royaume-UniG750 + symbole de villeSystème variant selon le bureau
États-Unis18K ou 750Système déclaratif simple

La Convention de Vienne de 1972 a tenté d’harmoniser ces pratiques en créant un poinçon commun reconnu par 19 pays. Représenté par une balance, il facilite les échanges internationaux tout en respectant les spécificités nationales.

Reconnaissance des poinçons d’importation

Les bijoux en or blanc voyagent comme nous, traversant les frontières au gré des échanges commerciaux. Contrairement aux voyageurs, ils accumulent les tampons plutôt que de les remplacer. Cette superposition raconte leur périple commercial.

En France, les bijoux importés doivent recevoir le poinçon de garantie national avant commercialisation, sauf s’ils portent déjà le poinçon de la Convention de Vienne. Ce poinçon d’importation français se distingue par sa forme octogonale encadrant le symbole habituel, tel un accent étranger colorant une prononciation.

D’autres pays comme la Suisse appliquent des règles similaires. À l’inverse, les États-Unis se contentent d’un système déclaratif où le fabricant engage sa responsabilité sur le titre indiqué.

Identifier ces poinçons d’importation permet de retracer l’histoire commerciale d’un bijou, ajoutant une dimension culturelle à sa valeur intrinsèque. Le collectionneur avisé y trouve un intérêt supplémentaire, transformant une simple parure en témoin d’échanges internationaux.

Authentification et lutte contre la contrefaçon

Indices révélateurs de falsification

Dans l’univers feutré de la joaillerie, la contrefaçon se glisse parfois subrepticement. Reconnaître un faux poinçon sur l’or blanc relève d’une science où l’œil exercé perçoit l’imperceptible.

Premier indice : l’imprécision des contours. Un poinçon authentique présente des arêtes nettes et des détails précis. La contrefaçon, réalisée avec des outils inadaptés, trahit son illégitimité par des bords flous. Sur une tête d’aigle authentique, le plumage apparaît finement dessiné et l’œil parfaitement visible.

La profondeur de frappe constitue un autre signal d’alerte. Trop superficielle ou trop profonde, elle s’écarte des standards officiels. De même, la taille incohérente d’un poinçon signale souvent la fraude.

La disposition illogique des marques éveille également les soupçons. Un poinçon placé à un endroit inhabituellement visible ou, au contraire, dissimulé dans un recoin inaccessible, contredit les pratiques établies et justifie une investigation approfondie.

Plus subtil encore : l’anachronisme. Un poinçon dont le style ne correspond pas à l’époque présumée du bijou raconte un mensonge que seul l’expert saura démasquer.

Méthodes de vérification complémentaires

Au-delà de l’examen visuel, diverses méthodes permettent de confirmer l’authenticité d’un bijou en or blanc, formant ensemble un faisceau de preuves plus fiable qu’un indice isolé.

Le test de densité offre une approche classique mais efficace. L’or possédant une densité spécifique (19,3 g/cm³ pour l’or pur), la mesure précise du volume et de la masse d’un bijou permet d’estimer sa teneur en or. Pour l’or blanc à 18 carats, la densité attendue se situe entre 15,5 et 16 g/cm³.

Le spectromètre à fluorescence X représente la méthode moderne par excellence. Non destructif, cet appareil analyse la composition chimique exacte en quelques secondes. Les bijoutiers professionnels l’utilisent couramment pour authentifier les pièces de valeur.

Le test à l’acide consiste à appliquer une goutte d’acide nitrique calibré à un endroit discret. Pour l’or blanc, ce test devient plus délicat en raison du rhodiage protecteur.

La consultation des registres officiels constitue une vérification ultime pour les pièces signées. Certaines maisons comme Cartier tiennent des archives détaillées, permettant de confirmer l’authenticité d’un bijou par son numéro de série.

Procédures à suivre en cas de doute

Face à l’incertitude sur l’authenticité d’un poinçon, procédez méthodiquement plutôt que de céder à l’inquiétude. Comme dans toute affaire délicate, suivez une progression logique.

D’abord, consultez un bijoutier professionnel indépendant. Son expertise permettra une évaluation objective, distincte des intérêts du vendeur. Privilégiez un artisan expérimenté, membre d’une organisation reconnue, qui dispose des compétences et de l’équipement nécessaires.

Si le doute persiste, les bureaux de garantie des Douanes françaises peuvent procéder à une vérification officielle. Ces organismes d’État sont les seuls habilités à émettre un jugement définitif sur la validité d’un poinçon, disposant des matrices originales et des références historiques.

Pour les pièces de grande valeur, un laboratoire gemmologique indépendant peut réaliser une analyse complète et délivrer un certificat d’authenticité détaillant la composition du métal et l’authenticité des poinçons.

En cas de fraude avérée, déposez plainte sans hésiter. La contrefaçon de poinçons constitue un délit pénal sévèrement puni, pouvant entraîner jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Ne laissez jamais l’embarras vous dissuader d’engager les procédures nécessaires.

Préservation et entretien des bijoux poinçonnés

Techniques de nettoyage adaptées

L’éclat argenté de l’or blanc mérite des soins particuliers pour conserver sa splendeur sans altérer les poinçons. Le nettoyage de ces bijoux s’apparente à un rituel délicat où chaque geste compte.

Pour l’entretien régulier, privilégiez une solution tiède d’eau savonneuse, préparée avec un savon neutre. Utilisez une brosse à dents à poils souples pour atteindre les recoins sans agresser le métal. Évitez absolument les produits abrasifs, qui pourraient polir excessivement la surface et estomper les marques d’identification.

Les ultrasons offrent un nettoyage en profondeur idéal pour l’or blanc. Les appareils domestiques, désormais accessibles, permettent d’éliminer les impuretés incrustées sans endommager les poinçons. Une immersion de deux à trois minutes suffit généralement pour retrouver l’éclat originel.

Après le nettoyage, séchez soigneusement votre bijou avec un chiffon doux non pelucheux. L’humidité résiduelle pourrait favoriser l’oxydation des métaux d’alliage présents dans l’or blanc, même si l’or pur reste inaltérable.

Gestion des re-rhodiages successifs

Le rhodiage, ce revêtement qui confère à l’or blanc son éclat immaculé, s’use inévitablement avec le temps. Sa gestion judicieuse préserve non seulement l’esthétique du bijou mais aussi la lisibilité des poinçons.

Idéalement, limitez les re-rhodiages à un maximum de trois ou quatre fois dans la vie d’un bijou. Chaque nouvelle couche de rhodium, aussi fine soit-elle, atténue légèrement les détails du poinçon. Avant de procéder à un rhodiage, demandez au bijoutier de photographer les poinçons pour conserver une trace de leur état initial.

Certains bijoutiers proposent un rhodiage sélectif, ne couvrant que les parties visibles du bijou et préservant les zones poinçonnées. Cette technique, plus coûteuse mais plus respectueuse, maintient l’intégrité des marques d’identification tout en restaurant l’éclat de la pièce.

N’hésitez pas à discuter avec votre bijoutier de l’épaisseur du rhodiage. Une couche plus fine (0,5 micron) préserve mieux les détails du poinçon qu’une couche épaisse (2 microns), même si sa durabilité s’en trouve réduite.

Précautions spécifiques pour les pièces anciennes

Les bijoux anciens en or blanc méritent une vénération particulière, leurs poinçons représentant non seulement une garantie de qualité mais aussi un témoignage historique irremplaçable.

Évitez de porter les pièces anciennes quotidiennement. L’usure mécanique érode progressivement les poinçons, parfois déjà affaiblis par le temps. Réservez ces trésors pour les occasions spéciales et optez pour des bijoux contemporains au quotidien.

Pour le rangement, privilégiez des compartiments individuels dans des écrins doublés de tissu doux. Cette isolation prévient les rayures qui pourraient endommager les poinçons, souvent plus en relief sur les pièces anciennes que sur les créations modernes.

Consultez un restaurateur spécialisé en joaillerie ancienne plutôt qu’un bijoutier généraliste pour toute intervention. Ces experts possèdent les connaissances historiques et les techniques appropriées pour préserver l’authenticité des poinçons d’époque tout en restaurant la pièce.

Questions fréquentes sur les poinçons or blanc

Différenciation avec les marquages du platine

Comment distinguer un poinçon d’or blanc de celui du platine? La principale différence réside dans le symbole et l’orientation. En France, l’or blanc 18 carats porte une tête d’aigle regardant à droite, tandis que le platine arbore également une tête d’aigle, mais tournée vers la gauche. Cette subtile distinction évite les confusions entre ces deux métaux à l’apparence similaire.

Valeur et légalité des bijoux non poinçonnés

Un bijou en or blanc sans poinçon a-t-il de la valeur? Bien que sa valeur intrinsèque demeure, l’absence de poinçon complique grandement sa revente au prix du marché. Légalement, tout bijou en or commercialisé en France doit porter un poinçon. Les pièces non poinçonnées peuvent donc être suspectées de fraude, sauf pour certains bijoux anciens ou étrangers. Une analyse de composition peut néanmoins confirmer sa teneur en or.

Possibilité de faire apposer un poinçon sur un bijou ancien

Peut-on faire apposer un poinçon sur un bijou ancien en or blanc? Oui, mais cette démarche implique plusieurs étapes. Vous devez soumettre le bijou à un bureau de garantie qui vérifiera sa composition. Si elle correspond aux standards légaux, il recevra le poinçon approprié. Cette procédure, bien que coûteuse, augmente significativement la valeur commerciale de la pièce et facilite sa revente future.

Évolution et durabilité des marques au fil du temps

Le poinçon disparaît-il avec le temps sur l’or blanc? Sans disparaître complètement, les poinçons s’érodent progressivement sous l’effet de l’usure mécanique, des nettoyages répétés et des rhodiages successifs. Les poinçons profondément frappés résistent mieux au temps, certains demeurant parfaitement lisibles après plusieurs siècles. L’or blanc moderne, souvent plus dur que l’or ancien, conserve généralement bien ses marques d’identification.

En résumé

Garanties apportées par un poinçon authentique

Le poinçon sur l’or blanc représente bien plus qu’une simple formalité administrative. Il constitue la garantie tangible que votre bijou contient effectivement la proportion d’or annoncée. Cette petite marque transforme un simple ornement en un investissement vérifiable, protégeant l’acheteur contre les fraudes.

En certifiant l’origine et la composition du bijou, le poinçon établit une chaîne de responsabilité depuis le fabricant jusqu’au propriétaire final. Il facilite également les démarches d’assurance et la revente éventuelle de la pièce, en attestant objectivement sa valeur intrinsèque.

Points clés pour l’identification et la valorisation

Savoir lire un poinçon sur l’or blanc enrichit considérablement votre relation avec vos bijoux. Cette connaissance vous permet d’apprécier non seulement leur beauté mais aussi leur histoire et leur authenticité. Un œil exercé transforme la simple possession en véritable collection éclairée.

Retenez ces éléments essentiels : la tête d’aigle regardant à droite signe l’or blanc 18 carats français, la forme du poinçon indique souvent son origine (octogonale pour l’importation), et la netteté des détails témoigne de son authenticité. N’hésitez jamais à consulter un expert en cas de doute.

Enfin, considérez le poinçon comme partie intégrante de la valeur de votre bijou en or blanc. Préservez-le avec autant de soin que vous préservez l’éclat de votre parure, car il en est la carte d’identité précieuse et inaltérable.

Découvrez notre collection exclusive de bijoux serpent et laissez-vous séduire par leur élégance mystique.

Commentaires

0 Commentaire Ajouter un commentaire

Laisser un commentaire

Back to Top
Le produit a été ajouté au panier